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Numéro 1 et 2

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Effet Du Calibre Du Tubercule-Mère Sur La Croissance De La Partie Aérienne Et Tubérisation Chez Quatre Variétés De Pomme De Terre

Dans ce travail, nous avons testé l’influence de la grosseur des tubercules-mères à trois niveaux (45/55, 35/45 et 28/35) sur la croissance de la partie aérienne et la tubérisation chez la pomme de terre. Nous avons évalué et comparé la réponse de quatre variétés (Desirée, Diamant, Nicola et Chieftain) sur deux années. La croissance de la partie aérienne et la tubérisation, deux processus physiologiques antagonistes, ont été suivis par des courbes d’évolution. Les résultats obtenus montrent que ces deux processus sont liés à la grosseur du calibre de tubercule-mère, d’une part, à l’âge physiologique, aux potentialités de la variété et aux conditions climatiques, d’autre part. Le nombre de tubercules par plant est plus élevé dans le calibre (45/55) par rapport au (35/45) et au (28/35). Par contre, la production en tubercules-fils par tige diminue dans le gros calibre et inversement ; plus le calibre de plant diminue, plus la production en tubercules-fils par tige augmente. ,Le nombre de tiges pourrait être ainsi l’unité pour mesurer la densité de plantation. Par ailleurs le petit calibre a conduit à l’obtention rapide de gros tubercules par rapport au moyen et gros calibre. Ceci est également lié à la précocité et aux aptitudes de la variété. Le rendement total en tubercules s’est montré plus élevé dans le calibre (45/55) suivi respectivement par les calibres (35/45) et (28/35). Il est aussi corrélé positivement avec le nombre de tiges et de tubercules produits par plant.



Premiers Resultats sur l’application de la radiomut agenese a quatre populations algériennes d’arachides (A rachis Hypogaea

La présente étude porte sur la radiosensibilité des graines de quatre populations Algériennes d’Arachide de type « Spanish ». Les semences sont traitées aux rayons gamma (cobalt 60) à différentes doses (50, 100, 150, 200, 300, 450 Gy). Les résultats obtenus montrent que les semences ainsi traitées sont radiosensibles. Cette radiosensibilité s’exprime nettement aux niveau des longueurs des tiges et racines. Les résultats montrent en effet une corrélation négative entre les doses d’irradiation appliquées et les longueurs des tiges et racines. Les doses retenues pour l’étude sur le terrain sont donc déterminées par référence à l’étude de la radiosensibilité. Elles sont de 0, 100,200 et 300 Gy.



Les Eaux de la Baie d’Alger

Plusieurs observations ont été réalisées dans la baie d’Alger en mai 1989. Les résultats obtenus indiquent que les caractéristiques physiques et chimiques de la baie sont contrôlées par les eaux du large et par l’apport continental. Ils soulignent aussi l’existence d’eaux d’origines différentes décrivant un mouvement circulaire dans la baie. L’une de ces eaux forme une remontée au centre de la baie. Cette remontée d’eau est induite par le comportement du courant algérien au large. Pendant leur séjour dans la baie, ces eaux se mélangent et se réchauffent légèrement. Les concentrations des sels nutritifs évoquent aussi l’importance de l’activité phytoplanctonique. Ces processus sont à l’origine de la valeur très faible du rapport N/P trouvé. Cette étude suggère que les eaux de la baie se renouvellent aisément. Il n’y a pas d’accumulation ou stockage des apports dissous de pollution. Ces apports se trouvent exportés en dehors de la baie.



Performances de reproduction et de production laitière des bovins laitiers en Algerie

Cette étude a été réalisée de 1997 à 2002. 68 exploitations, réparties sur 8 Wilayate du Nord de l’Algérie ont fait l’objet d’une enquête. Le nombre total de vaches est de 2400 têtes (2042 de race pie-noire et 448 de racemontbéliarde). La taille du troupeau par exploitation varie de 16 à 218 vaches laitières. Ce travail a permis d’évaluer les performances de reproduction et de lactation du cheptel bovin laitier en Algérie. Des variations très importantes entre régions sont observées. Les meilleurs résultats de fertilité sont obtenus à Guelma avec un taux de réussite en 1ère insémination de 82.80% et un pourcentage de vaches à 3 inséminations et plus de 6.36%. Néanmoins, l’intervalle vêlage - 1ère insémination (116.84 jours) est très élevé. Les productions laitières totales (PL T) et corrigées (p305) ainsi que la production maximale journalière (PM) obtenues dans la wilaya de Tarf sont respectivement de 5750.70.



Effets du sulfosulfuron sur la germination et la croissance des plantules

Le sulfosulfuron (1-( 4,6-diméthoxypyrimidine-2-yl)-3-[(2-éthanesulfonyl-imidazo-[1,2-a]) pyridine] sulfonylurée) est un herbicide de la classe des sulfonylurées. Il est utilisé en pré et post- émergence. C’est un herbicide qui n’affecte pas la germination des graines de soja mais plutôt la croissance des plantules (longueur et poids de la matière végétale sèche) en fonction de la dose administrée. Il exerce une action aussi bien sur la morphologie que sur la physiologie des plantules de soja. Il affecte les pigments chlorophylliens et la quantité des sucres des feuilles.



Bouturage ligneux du peuplier de l’euphrate

En Algérie les régions semi-arides et arides caractérisées par des variations édapho-climatiques (salinité, sécheresse...) sont nombreuses. Parmi les actions à entreprendre en vue de valoriser et de développer ces régions, les plantations à base d’espèces adaptées telles que le peuplier de l’Euphrate (Populus euphratica olivier) qui est capable de supporter de très fortes températures, une certaine salinité des sols ainsi que la sécheresse (ANONYME, 1980 et SOULE RES 1986). Cependant, la multiplication de cette espèce qui se fait exclusivement par bouturage reste difficile (MAESTRO et PADRO, 1994).
La présente étude porte sur les possibilités de production de plants enracinés à partir de rejets de peuplier de l’Euphrate. L’étude montre que le bouturage ligneux est sensiblement influencé par la date de bouturage et l’utilisation d’une hormone rhizogène (AIS). Les meilleurs résultats (45% d’enracinement), ont été obtenus à la première date de bouturage (décembre) et en présence d’AIB. Les boutures enracinées présentent un développement (parties aérienne et racinaire) tout à fait normal.



Etude de la tolérance a la séchresse de quelques varietés de blé dur (Triticum durum Desf.). 1. Effet de l’irrigation de complément sur les caractères phénologique, morphologiques et physiologiques

L’étude de la tolérance à la sécheresse du blé dur a été réalisée sur quelques caractères morphologiques, physiologiques et phénologique. L’effet de l’irrigation de complément a été significatif pour les caractères longueur de l’épi, surface foliaire, longueur du col de l’épi, hauteur de la tige, teneur relative en eau, teneur en proline, teneur en sucres solubles et teneur en chlorophylle à l’exception de la date d’épiaison et de la longueur des barbes. Des différences génotypiques ont été notées. Les variétés Vitron, Waha, Ardente et Hedba 3 possèdent le plus grand nombre de caractères favorables à la tolérance à la sécheresse.



Modélisation de la croissance radiale du CHE NE ZEEN (Quercus canariensis WILD.) : Cas des chenaies de TIZI-OUZOU et de SOUK-AHRAS.

Dans ce travail, nous avons étudié la croissance radiale de Quercus canariensis des chênaies de Tizi-Ouzou et de Souk-Ahras sur des séries chronologiques de 69 à 242 années. La procédure ARMA(p,q) a été utilisée pour appréhender les facteurs limitant le fonctionnement de l’espèce.
L’analyse des données brutes montre l’effet« station » et l’effet ’’forêt" sur la croissance radiale. Les stations se caractérisent par des modèles (p,q) et (p,O). Les résultats montrent que les modèles de la Kabylie sont plus proches de la réalité biologique. Les quatre chênaies se caractérisent par la forte inertie qu’elles opposent aux influences des facteurs externes. Cette inertie à l’enregistrement, la croissance prédéterminée, la part de croissance expliquée par le climat et celle expliquée par le modèle apparaissent plus importantes dans les formations de Kabylie.



Interet economique du traitement de la paille a l’ammoniac ou a l’urée

L’objectif de cette étude est de réaliser un diagnostic rapide de l’intérêt économique pour un éleveur à traiter la paille à l’ammoniac ou à l’urée.
Dans cette optique, nous avons d’une part, réalisé l’étude du marché de la paille et de l’orge compte tenu que ce sont les deux principaux aliments disponibles sur le marché, et d’autre part, évalué le coût du traitement de la paille à l’ammoniac ou à l’urée.
Les résultats obtenus laissent apparaître que :

. Le coût du traitement à l’urée se révèle deux fois plus élevé que le traitement à l’ammoniac compte tenu du prix excessif de l’urée sur le marché (24.70 DA/kg),

. La paille peut se trouver en concurrence avec l’orge, le plus souvent moins chère,

. Le coût de l’énergie achetée sous forme d’orge n’est pas par conséquent toujours supérieur à l’énergie supplémentaire procurée par le traitement de la paille, surtout à l’urée.



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