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LA PROBLEMATIQUE DE L’EAU EN ALGERIE DU NORD

L’eau est menacée dans sa qualité et dans sa quantité. Malgré la construction de
nouveaux barrages et le recours au dessalement, l’Algérie enregistrera un déficit
en eau de 1 milliard de m3
d’ici l’an 2025. La seule région qui semble échapper
au déficit à cet horizon, est la région hydrographique du Constantinois -
Seybouse - Mellègue, sachant qu’elle était déficitaire à l’horizon 2000 et a pu
résorber ce déficit grâce au volume régularisable élevé assuré par les barrages
en construction. A titre d’exemple, le barrage de Beni Haroun permet de
régulariser un volume de 432 millions de m3
. Les régions de l’Algérois-
Soummam- Hodna et l’Oranie-Chott - Chergui sont déficitaires, ce qui a
engendré une diminution des eaux destinées à l’irrigation dans le but de
privilégier l’alimentation en eau potable (A.E.P) dans ces régions. Ce déficit
sera beaucoup plus accentué au niveau des régions de Cheliff-Zahras et de
l’Algérois-Soummam-Hodna à l’horizon 2025. La confrontation entre
ressources - besoins est un indicatif révélateur et très significatif qui nous
oriente quant à l’avenir de la politique de l’eau que nous menons afin
d’atténuer l’effet du déficit. Il est clair que l’Algérie du nord enregistre d’un
coté, un manque énorme en ressources au moment même ou les besoins
augmentent et d’un autre coté, le volume d’eau mobilisable est en diminution.
Ceci est dû aux différents problèmes naturels ou humains qui touchent les sites
susceptibles de capter les eaux. Nous examinons dans cette étude les principaux
problèmes techniques qui affectent la quantité et la qualité des ressources en
eau. Il s’agit de l’envasement des barrages, l’évaporation des lacs de barrages,
les fuites à travers les rives et les fondations des barrages, l’eutrophisation des
eaux de barrages et l’intrusion des eaux marines dans les aquifères côtiers.
Partant de ce constat, nous proposons une série de suggestions dans le but de
sauvegarder nos ressources mobilisées, tout en tentant de les augmenter au maximum, dans la mesure du possible, ce qui aura pour effet la baisse du déficit
et le relèvement du taux de satisfaction. En ce sens, notre but est l’amélioration
de la situation actuelle et future afin d’arriver au stade d’équilibre.


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