Une Nouvelle Cartographie du Déficit Hydrique : Application a l’Est Algérien (et l’Algérie du Nord)
L’exploitation des bases de données climatologiques, disponibles sous forme de grilles mensuelles de précipitations (P) et d’évapo-transpirations potentielles (ETPI), a permis de généraliser le calcul du bilan hydrique de Thornthwaite, sur un maillage du MNT de 2 km de coté couvrant l’Est algérien. En se fixant une valeur maximale standard de la réserve facilement utilisable (RFU), la modélisation, à l’échelle mensuelle, du passage de l’ETP à l’ETR (évapotranspirations réelle) a conduit à estimer le déficit en eau agricole (Da) en chaque nœud de la grille, donnant lieu à la confection sou. SURFER de 12 cartes mensuelles et d’une carte annuelle du déficit, en plus d’une carte annuelle d’iso-« mois secs ». Reflet de la brutalité des contrastes bioclimatiques caractérisant la région, le déficit hydrique varie, en année moyenne, de 400 mm an Nord à plus de 2 000 mm au Sud, alors que la durée du stress hydrique passe de 4 à 12 mois dans l’année. Ces cartes, généralisées à 1’Algérie du Nord, sont un moyen d’établir une évaluation globale des besoins en eau d’irrigation.