Au sein de la communauté scientifique, les revues foisonnent. Mais si elles sont connues et utilisées par les chercheurs sont-elles considérées symboliquement et scientifiquement ?De façon significative, la plupart des inventaires relatifs aux sciences sociales et humaines ne consacrent qu’un espace réduit aux revues. Quant aux revues spécialisées, force est de constater quelles donnent rarement lieu à une production foisonnant. De là, malgré la faiblesse des acquis scientifiques à constituer la revue en objet, l’auteur démontre que la revue n’est pas seulement un ensemble d’articles scientifiques opératoire pour comprendre le « fonctionnement » des disciplines dans leurs dimensions. De tels travaux viennent compléter utilement les recherches de la sociologie et de l’histoire des sciences, voire de l’épistémologie, et les recherches plus récents centrées sur la communication scientifique.
La Classification des sciences de l’information pose une série de problèmes essentiellement d’ordre épistémologique. Vu qu’elles sont tiraillées entre leur appartenance originelle aux études de presse en France ou la library science aux états unis et les apports actuels de l’école anglo-saxonne avec son soubassement technologique prononcé. Constituant autant de strates conceptuelles et technologiques, ces apports tendent à restructurer l’ensemble de la taxinomie classique de ces sciences. D’ou la tendance à privilégier des langages documentaires de type combinatoire d’une part et le modèle de construction à postériori de ces langages d’autre part.
Formats Internet et formats bibliographiques : mariage d’amour ou mariage de raison ? Abdel El Zaim directeur de l’unité de recherche applications des inforoutes. Centre de recherche en informatique de Montréal(CRM)Sylvie tellier, directrice du centre d documentation du CRIM.L’Avénement de l’Internet a entraîné la production d’une masse considérable de données non soumises à des normes et non traités. Aprés un survol des initiatives pour générer des métadonnées telles que HTML 3.0 TEL,DUBLIN CORE,MCF,force nous est de constater que ces projets se rapprochent du langage SGML.Crée il y’a dix ans, SGML est une norme stable mais sa mise en application par les bibliothèques tarde à cause de sa complexité.
Cet article montre l’applicabilité et l’adaptabilité de la théorie des réseaux de neurones au domaine de la théorie des réseaux documentaire. Cette approche permet en particulier de prendre en compte les aspects dynamiques liés à l’évolution du corpus documentaire et à l’amélioration des réponses vis-à-vis des requêtes de l’utilisateur. Nous proposons ainsi des règles d’activation des cellules pour la mise en oeuvre d’un processus d’activation/propagation sur lequel basé la recherche d’information« associative »,ainsi qu’un mécanisme d’apprentissage. Ces deux notions vont permettre de développer des requêtes et la restructuration dynamique de la base d’information.
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Informatique, science de l’information et bibliothéconomie
RIST
Volume 07
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