Les ressources souterraines de la nappe des alluvions de la plaine d’Hennaya (NW- Algérien) connaissent une exploitation intensive qui engendre une baisse importante du niveau piezomètrique et des débits des sources à l’exutoire. Il conviendrait donc, de les gérer au mieux afin de préserver le milieu naturel. Pour atteindre cet objectif, nous avons réalisé pour la première fois, une modélisation çlu système aquifère qui nous a permis principalement :
Le dévasement est une des solutions adoptée pour prolonger la durée de vie d’un barrage. Mais devant la grande quantité de produit rejetée simplement en aval de l’ouvrage, de sérieux problèmes d’environnement sont apparus. L’utilisation de la vase récupérée, dans la réalisation des routes, peut contribuer à la résolution de ces problèmes.
L’étude de la granulométrie de la vase du cours d’eau d’El-Macta montre qu’elle contient un fort pourcentage d’élément inférieur à 0.08mm (X=93%) et les essais des limites d’Atterberg sur cette vase donnent un indice de plasticité élevé (Ip = 19.2). Ces types des matériaux ne peuvent être utilisés en construction des routes car les deux caractéristiques n’arrivent pas à satisfaire les conditions exigées.
L’objet de ce travail a été de mettre au point un procédé simple et moins cher, pour avoir un matériau à base de cette vase ayant un indice de plasticité et un pourcentage de fines acceptables pour son utilisation dans la constitution de couches de chaussée. Un mélange de 20% de vase et de 80% de sable concassé permet d’atteindre cet objectif.
Dans ce travail on s’intéresse à l’origine des sédiments transportés en suspension par le cours d’eau, l’Oued Sebdou de la Haute-Tafna. Cependant, il est connu que les sédiments ramenés par le cours d’eau sont produits soit par ruissellement superficiel sur les versants soit arrachés du lit et des berges du cours d’eau. Dans le but de quantifier la contribution de ces deux mécanismes d’érosion dans la production des sédiments dans le bassin versant de la Haute-Tafna, on analyse la variabilité de la charge en suspension de l’eau quant aux fluctuations des débits d’écoulement. L’étude par l’utilisation de la décomposition des hydrogrammes de crues, pour la période allant de septembre 1988 à août 1993, révèle que la contribution du ruissellement dans la production des sédiments est importante en automne, alors qu’au printemps, c’est l’érosion du réseau hydrographique qui est importante. En été, la charge solide produite sur les versants suite aux violents orages qui caractérisent la région constitue la quasi-totalité de la matière solide transportée par le cours d’eau.
Ce travail se propose d’étudier la pollution des eaux de surface du bassin de Guelma. Au total sept sites ont été choisis en fonction de leur situation géographique par rapport aux rejets des eaux domestiques et industrielles. Les résultats physico-chimiques et bactériologiques ont montré une situation alarmante de ces cours d’eau et ils justifient la préservation et la mise en place des moyens de lutte contre la pollution dans ces oueds.
La sebkha de Moknine fonctionne comme un système oligotrophe loin de toute action anthropique. Le flux de la matière organique autochtone ne semble pas être très important et la matière organique sédimentée est à contribution majoritaire continentale (CO<1%).
Cependant, les rejets continus des eaux usées ont créé des conditions eutrophiques. Les taux assez élevés en nutriments (N 30 - : 10mg1 -1 et p 043 - : 22,87mg’-1, en moyenne) causent une prolifération de phytoplanctons : chlorophytes et cyanobactéries.
Les algues chlorophytes se développant dans les eaux de la sebkha sont caractérisées par une distribution de n-alcanes centrée sur les légers (nC10-nC20) et par l’absence de n-alcanes : nC21 et nC23. La présence de cyanobactéries, indicateur d’eutrophisation est détectée dans les sédiments par la répartition des n-alcanes centrée sur nC18-nC31 sans prédominance de n-alcanes pairs ou impairs. L’eutrophisation semble atteindre les sédiments superficiels du système évaporitique de Moknine. Enfin, l’origine continentale de la matière organique ne se dégage que par l’abondance d’humine.
Le problème des inondations n’est pas une nouveauté. De tout temps l’homme a eu de bonnes raisons de s’installer dans des zones occasionnellement inondables, où il avait un meilleur accès à la ressource en eau, à son potentiel énergétique et à la richesse agricole des sols concernés.
La ville de Sidi Bel Abbès, abritant une population de plus de 200 000 habitants, et sa banlieu sont confrontés continuellement aux inondations de l’oued Mekerra ; en effet, la dernière crue importante remonte à 1997 et fit plusieurs victimes.
L’établissement d’une politique de lutte et de prévision contre cet aléa naturel, est une préoccupation pour les décideurs et reste une priorité majeure pour toute politique de développement durable. La méthode INONDABILlTE, méthode innovante et cohérente, a été choisie pour identifier les zones vulnérables aux inondations de la ville de Sidi Bel Abbès dont l’objectif est l’élaboration de carte de vulnérabilité, outil indispensable pour une aide à la décision aux collectivités locales.
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Science de la terre, eau et environnement
Le Journal de l’Eau et de l’Environnement
Numéro 06
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