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Numéro 05

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LES FORMATIONS KARSTIQUES DU PLATEAU DE CHERIA (ALGERIE)

IDENTIFCATION ET EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU

La structure originale de la région d’étude avait attiré l’attention des premiers auteurs (Durozoy, 1948 ; Flandrin, 1959). Ainsi, Chéria, d’une altitude moyenne
de 1100 métres et grâce à ses ressources karstiques, représente un véritable
chateau d’eau pour Tébessa située plus bas à 800 mètres d’altitude.
Le plateau de Chéria se caractérise donc par des aquifères assez importants pour toute la région. De forts débits y sont prélevés pour l’alimentation d’autres
agglomérations et projets situés hors du bassin. Ce dernier présente une série stratigraphique connue sur plus de 1000 mètres, avec des possibilités
hydrauliques certaines (Chaffai, 1983). Les formations marines, c’est-à-dire le Trias, le Crétacé et l’Eocéne, occupent 80% de la sédimentation ; les 20% restant
correspondent au remplissage Mio-Plio-Quaternaire.



APPLICATION DU MODELE CONVERGENT DE LA METHODE HYDROLOGIQUE QDF AU BASSIN VERSANT DU SAF SAF (Alg€rie)

La sédimentation des retenues de barrages est la cons quence la plus dramatique de l’érosion des bassins versants et c’est la cause principale de la
réduction de la capacité des réservoirs algériens o‚ l’eau, de part son insuffisance et sa mauvaise répartition, constitue un facteur limitant du
développement économique. Il est intéressant de noter que chaque année l’infrastructure hydrotechnique algérienne est amputée d’une capacité de 30
millions de m3 (Bessenasse et al., 2003).



CONTRIBUTION AU CALCUL DE LA PROFONDEUR NORMALE DANS UN CANAL RECTANGULAIRE

L’application de la formule de Chézy au cas de l’écoulement uniforme dans un canal de forme rectangulaire m„ne … une équation de troisième ordre. Sa résolution analytique conduit … l’expression exacte de la profondeur normale, en ayant recours aux fonctions trigonométriques. Cependant, l’évaluation de la
valeur requise du coefficient C de Chézy demeure encore quasi impossible sans l’aide d’un procédé itératif.
En rè„gle générale, l’emploi des formules usuelles de l’écoulement uniforme dans les canaux ouverts ne permet pas une solution directe au probléme du calcul de
la profondeur normale.



GESTION DE L’EAU DANS LES OASIS ALGERIENNES

Les Oasis sahariennes sont une constellation de taches vertes immuables sur cette immensité minérale jaunâtre. Elles repr‚sentent un havre de vie, né
principalement de la conjonction du soleil, de l’homme, de l’eau, du palmier-dattier et du dromadaire.
Les Oasis sont des espaces totalement anthropisés et représentent des syst…mes de production intensive d’une grande complexité, se maintenant en équilibre
quasi fragile. Le mot Oasis, d’origine égyptienne signifiant un lieu habité, a été utilisé semble-t-il par le géographe Hérodote vers 450 av. J-C (Toutain et al., 1988). Les Oasis à palmiers dattiers dans le monde englobent une superficie de 800.000 ha (Toutain et al., 1988). En Algérie, la surface agricole des Oasis est
majoritairement occupée par le palmier. A Adrar, le palmier domine la totalité de la surface, à Ouargla le taux d’occupation du palmier est de 80%, il est
autour de 50 † 60 % pour le reste des Oasis (Guillermou, 1993 ; Toutain et al., 1988).



GESTION DE L’EAU DANS LES PAYS ARABES

Les ressources en eau totales . l’.chelle de la plan.te Terre sont estim.es . 1,4
milliards de km3, constitu.es . 97,5% d’eau sal.es et 2,5% d’eaux douces dont
70% se trouvent gel.s . l’.tat de glaciers et de neiges. De tr.s faibles quantit.s,
seulement 1% (0,007% de l’eau globale), sont ais.ment accessibles . l’homme
de fa.on durable ; le reliquat (29%), se trouve sous forme d’humidit. dans le sol
et dans les nappes souterraines (OMM, 1997). La ressource renouvelable en
permanence et directement utilisable par l’Homme est .valu.e . 9000 km3,
l’.quivalent de 1800 m3 d’eau/personne/an, alors que la moyenne mondiale
effective n’est que de 500 m3/an/personne. Globalement, les populations
utilisent . l’.chelle de la plan.te 3500 km3 d’eau chaque ann.e, d’o. le constat
que plus de la moiti. de la ressource renouvelable n’est pas utilis.e pour des
raisons techniques. Les disparit.s d’eau dans le monde sont .normes, . titre
d’exemple, la r.gion d’Amazonie (0,3% de la population mondiale) d.tient 15%
de l’eau terrestre, alors que la Chine (21% de la population mondiale) ne dispose
que de 7% des pr.cipitations mondiales (UNICEF, 2002). Le record de pluie est
probablement sur la c.te Ouest . Berguen (Norv.ge) o. il pleut 2 jours sur trois.
La Su.de et le Botswana re.oivent . peu pr.s la m.me quantit. de pr.cipitations
par an, mais la Su.de conna t un climat humide alors que celui du Botswana est
semi-aride en raison du taux d’.vaporation (OMM, 1997). Neuf pays se
partagent 60% des ressources en eau naturelle du monde (40000 km3/an)
(UNICEF, 2002). Les zones arides et semi-arides du globe qui constituent 40%
de la superficie continentale ne b.n.ficient que de 2% du ruissellement (OMM,
1997).



ESSAIS DE FLOCULATION DE SUBSTANCES HUMIQUES EN MILIEUX AQUEUX MINERALISES

Lors de la pratique de la floculation, les param.tres affectant significativement
le proc.d. d’.limination de la couleur ou du carbone organique total sont le pH,
la dose de coagulant et la teneur en substances humiques des eaux de surface
brutes. De plus, diverses .tudes (Van Breemen et al., 1979 ; Lefebvre et Legube,
1990 ; Van Benshoten et Edzwald, 1990) ont permis de mettre en .vidence que
la coagulation-floculation est une r.action stoechiom.trique pour laquelle le
coefficient stoechiom.trique coagulant/mati re organique d.pend du pH, du
type de coagulant et de l’origine de la substance humique.
Cependant, l’influence de sels min.raux sur l’efficacit. de la floculation des
substances humiques a .t. assez peu .tudi.e et s’est souvent limit.e . celle de la
pr.sence de calcium (Bernhardt et al., 1985). Il nous a donc sembl. int.ressant
de pr.ciser l’impact de sels commun.ment pr.sents dans les eaux . traiter et de
d.terminer si les effets observ.s sont b.n.fiques ou inhibiteurs par rapport au
processus d’.limination des substances humiques par le sulfate d’aluminium.
L’objectif de cette .tude est de pr.senter les r.sultats des essais r.alis.s sur des
solutions synth.tiques de substances humiques dissoutes dans des eaux
naturelles de min.ralisation variable.
Afin de mettre en exergue l’impact de la composante min.rale de ces eaux, les
essais de floculation auront pour but d’.valuer les rendements d’.limination des
substances humiques en utilisant des doses croissantes de sulfate d’aluminium.
L’exploitation des r.sultats obtenus permettra de mettre en .vidence des lois
stoechiom.triques entre la dose optimale de coagulant et la concentration
initiale des substances humiques dans les diff.rents milieux test.s.



CHLORATION DE LA CYTOSINE ET DE LA GUANINE EN PRESENCE DE SELS MINERAUX

Dans la cha‚ne de traitement des eaux naturelles ou résiduaires, la désinfection représente un procédé nécessaire à la préparation d’une eau salubre. Elle
consiste à éliminer et/ou inactiver les microorganismes tels les virus, les bactéries et les protozoaires, susceptibles de transmettre de graves maladies (Desjardins, 1997). Plusieurs procédés et produits chimiques sont utilisés pour obtenir une désinfection des eaux, mais le désinfectant chimique le plus couramment utilisé pour l’eau potable est le chlore.



ETUDE EXPERIMENTALE DU RESSAUT HYDRAULIQUE DANS UN CANAL TRIANGULAIRE A PAROIS RUGUEUSES

Les ouvrages de retenue, tels que les barrages hydrauliques, sont souvent
soumis . de fortes crues. En p riodes de crues, la retenue tant pleine, l’eau est
restitu e . travers un vacuateur de crue vers la rivi.re. Le lit de la rivi.re se
trouve alors confront . un coulement torrentiel . forte nergie cin tique.
Celle-ci engendre des forces tractrices n fastes par leur caract.re rosif. Afin
d’ viter d’importantes modifications du lit de la rivi.re situ . l’aval du barrage,
il est n cessaire de dissiper cette nergie. Le moyen le moins on reux et le plus
pratique est certainement le ressaut hydraulique. Le principe consiste .
transformer l’ coulement torrentiel en un coulement fluvial engendrant une
diminution des forces tractrices.
Du point de vue pratique, ce sont surtout les dimensions g om triques du bassin
de dissipation qui int ressent l’Ing nieur hydraulicien. Ces dimensions sont
troitement li es aux caract ristiques du ressaut et . la forme g om trique du
canal dans le quel il volue.
Le ressaut hydraulique voluant dans un canal de section droite triangulaire n’a
connu que tr.s peu d’ tudes. Les travaux les plus int ressants dans ce domaine
sont ceux de Hager et Wanoschek (1987) concernant le ressaut hydraulique
classique du type A, voluant dans un canal de pente g om trique horizontale et
. angle d’ouverture de 90., ainsi que ceux, plus r cents, de Achour et
Debab.che (2003) qui ont effectu une tude exp rimentale sur le ressaut
hydraulique contr.l par un seuil d noy . paroi mince et paisse.
Par ailleurs, . ce jour, il y a tr.s peu de documentation traitant de l’effet de la
rugosit des parois du canal sur les caract ristiques du ressaut hydraulique. Nus
pouvons citer les travaux de Rajaratnam (1968 ; 2002) relatifs au ressaut
hydraulique en canal rectangulaire . fond rugueux et ondul , ainsi que ceux de
Ghamri (2005) relatifs au ressaut hydraulique en canal profil en U . fond rugueux.
La pr sente tude s’int resse . l’analyse exp rimentale du ressaut hydraulique
contr.l par seuil en canal triangulaire sym trique . angle d’ouverture de 90., .
parois rugueuses. Nous pr senterons . travers cette tude, des relations
fonctionnelles liant la rugosit des parois du canal aux caract ristiques du
ressaut hydraulique.



CALCUL DU COEFFICIENT DE FROTTEMENT EN CONDUITE CIRCULAIRE SOUS PRESSION

Dans le domaine de l’ coulement turbulent en conduite sous pression, trois
cat gories de probl.mes sont rencontr s : le calcul du d bit volumeQ , le calcul
du diam.tre D de la conduite et le calcul du gradient J de la perte de charge.



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