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Numéro 20

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Débruitage des séries temporelles de coordonnées de stations de géodésie spatiale : application aux stations DORIS

Le présent article a pour objectif de présenter une méthodologie de débruitage des séries temporelles de coordonnées de stations de géodésie spatiale. La technique de débruitage adoptée est basée sur le seuillage des coefficients d’ondelettes obtenus à partir d’une décomposition discrète décimée du signal en utilisant deux méthodes : la méthode du seuil universel (cas d’un bruit blanc) et la méthode de seuillage dépendant du niveau (cas d’un bruit coloré). La méthodologie développée repose sur l’étude de la stationnarité des séries en traçant leur fonction d’autocorrélation, la détermination du type de bruit des séries par la variance d’Allan et le débruitage des séries par la transformée en ondelettes. Les tests effectués ont porté sur l’analyse de séries hebdomadaires de jeux de cordonnées résiduelles de deux stations DORIS issues du centre d’analyse IGN/JPL et exprimées dans le repère géodésique local après enlèvement du modèle ITRF2000 de positions et vitesses.
Les résultats obtenus ont montré que la plupart des séries sont affectées par un bruit blanc et que la méthode optimale de débruitage basée sur le critère de minimisation de 1’écart type est celle du seuillage
doux.



Méthode d’ajustement Robuste « M-Estimateurs » : application au Réseau Cadastral de la ville d’Oran

La méthode des moindres carrés demeure
un estimateur peu robuste, bien qu’elle soit un
procédé optimal sous le concept de la normalité. En
effet, la présence de grosses erreurs ou d’erreurs
systématiques dans les observations peut perturber
d’une façon significative l’estimation des paramètres
inconnus. Afin d’affaiblir les effets de ces erreurs et
de garantir une solution fiable, nous proposons à
travers cet article une méthode d’estimation robuste
appelée « M-estimateurs » qui repose sur le principe
des poids équivalents.
Les tests effectués ont porté sur l’ajustement d’un
réseau cadastral de la ville d’Oran composé de
45 points géodésiques. Les résultats obtenus ont
montré que la qualité du réseau ajusté par la méthode
des M-estimateurs est nettement meilleure que celle
fournie par la méthode des Moindres carrés.



Approche cartographique de la situation socio-économique de l’espace des hautes pl plaine sud-oranaisess s

La steppe algérienne correspond à un espace assez spécifique par rapport aux autres ensembles naturels de l’Algérie. Située entre les deux Atlas tellien et Saharien, cette région s’étale sur une sur une superficie de l’ordre de 20 millions d’hectares. Ses caractéristiques biogéographiques (topographie, climat, végétation....) ne sont pas favorables à un peuplement dense ; toutefois, certaines nuances sont à signaler entre les différentes parties de cette région. Il s’agit de déterminer ces différenciations tout en mettent l’accent sur la place qu’occupe la steppe occidentale par rapport au reste. L’approche cartographique a été la base de notre méthodologie en mettant en relation un certain nombre de critères naturels (topographie, climat, végétation), démographique (population, taux d’accroissement) et socio-économiques (chômage, équipement, infrastructures)



Une Nouvelle Cartographie du Déficit Hydrique : Application a l’Est Algérien (et l’Algérie du Nord)

L’exploitation des bases de données climatologiques, disponibles sous forme de grilles mensuelles de précipitations (P) et d’évapo-transpirations potentielles (ETPI), a permis de généraliser le calcul du bilan hydrique de Thornthwaite, sur un maillage du MNT de 2 km de coté couvrant l’Est algérien. En se fixant une valeur maximale standard de la réserve facilement utilisable (RFU), la modélisation, à l’échelle mensuelle, du passage de l’ETP à l’ETR (évapotranspirations réelle) a conduit à estimer le déficit en eau agricole (Da) en chaque nœud de la grille, donnant lieu à la confection sou. SURFER de 12 cartes mensuelles et d’une carte annuelle du déficit, en plus d’une carte annuelle d’iso-« mois secs ». Reflet de la brutalité des contrastes bioclimatiques caractérisant la région, le déficit hydrique varie, en année moyenne, de 400 mm an Nord à plus de 2 000 mm au Sud, alors que la durée du stress hydrique passe de 4 à 12 mois dans l’année. Ces cartes, généralisées à 1’Algérie du Nord, sont un moyen d’établir une évaluation globale des besoins en eau d’irrigation.



Utilisation des Systèmes d’Informations Géographiques dans les Evaluations Foncières Application a la ville de Djelfa

L’administration des domaines est amenée, dans le cadre de ses attributions, à évaluer les terrains domaniaux, les immeubles bâtis, les biens ruraux, les fonds de commerce, l’étude et l’analyse du marché immobilier. L’utilisation des plans sous format papier pour la gestion traditionnelle d’une grande masse d’informations du service des domaines est une opération difficile qui nécessite un temps considérable. Aujourd’hui, avec la disponibilité de données sous un format numérique, intégrées dans un SIG constitue l’outil optimal pour la gestion informatisée du cadastre foncier. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce travail et qui a pour objectif de mettre en place un système d’évaluation foncière", sous l’environnement SIG, Arc GIS 9.0 d’ESRI. L’application a porté sur la réalisation d’un système d’évaluation foncière de la ville do Djelfa -Algérie. Les données utilisées sont fournies par la direction des domaines de la commune de Djelfa.



Méthode d’Ajustement Robuste « Rewise » des Données Gravimétriques

L’ajustement gravimétrique par la méthode des moindres carrés standard ne prend pas en compte d’éventuelles mesures aberrantes. Les techniques classiques de détection d’erreurs qui sont basées sur des tests statistiques sont souvent inefficace (au sens statistique) appelée « REWLSE » (Robust and Efficient Weighted Least Squares Estimator). C’est une méthode qui permet d’une part, de réduire l’influence des aberrations, et d’une autre part, de garder la totalité de l’information initiale. L’étude est basée sur la robustesse et l’efficacité en utilisant une valeur de coupure telle que développée en statistiques et en proposant une nouvelle fonction du poids en vue de l’adopter aux observations gravimétriques. Les tests effectués ont porté sur l’ajustement d’un réseau gravimétrique Taïwanais composé de 16 stations relatives et de 6 points absolus. Les résultats obtenus ont montré l’efficacité et la pertinence de la technique REWLSE



Le Mitage des terrains agricoles par l’ urbanisation application a la ville de Sidi Bel Abbes

Le système urbain et l’environnement sont deux termes dune situation dialectique. L’un et l’autre sont également complexes et inséparables. L’environnement urbain, est cet espace produit, résultant du milieu physique et de faction humaine.
Celle dernière a participé à la croissance urbaine qui est délicate à définir et difficile à mesurer. L’urbanisation constitue un des phénomènes majeurs de notre époque, elle joue un rôle prépondérant dans la vie et dans la transformation de l’espace et de la société. La planification et la gestion des espaces urbains et périurbains sont devenues l’une des priorités les plus importantes à la fois dans les pays développés et les pays en voie de développement. La mauvaise gestion des espaces urbains a des conséquences néfastes sur la population ainsi que sur l’environnement. Ces conséquences sont traduites par le gaspillage des terrains agricoles et la pollution du système écologique. Puisque l’apport des instruments nouveaux (PDAU. POS) reste superficiel et loin de maîtriser l’évolution urbaine des agglomérations. L’utilisation des données satellitaires représente un nouveau mode
d’investigation. Cet outil devient tout à fait intéressant pour l’identification des mutations des terrains agricoles, par les capacités de reproduction exhaustives et répétitives des prises de vue. Afin de réaliser la carte des mutations, nous avons adopté la méthode de l’indice de végétation qui nous a donné des résultats déterminants. Cette méthode nous a permis de revenir dans le temps afin prouver que les terrains agricoles qui se situent aux alentours de la ville not été consommés par le phénomène de l’urbanisation.



Identification des formes dunaires à partir de la fusion des données optique et radar : application sur le cordon dunaire de Zâafrane et El Mesrane (Djelfa)

Les hautes plaines steppiques algériennes
connaissent un équilibre délicat et très fragile. Le
phénomène d’ensablement, dû aux effets du vent,
représente un danger majeur. Afin d’être en mesure
de quantifier les différents types de danger, il est
indispensable de disposer d’informations fiables
pour mieux connaître la dynamique des dunes
envahissant la steppe. Dans cette étude, il s’agit de
combiner les images satellitaires optiques et radar
pour caractériser et identifier la morphologie des
dunes. Pour cela, l’intégration des données multi-
sources, ETM+ (Enhanced Thematic Mapper) de
Landsat et RSO (Radar à Synthèse se d’Ouverture)
de ERS2 seront utilisées sur une zone des hautes
plaints steppiques Algériennes contenant le cordon
dunaire de Zâafrane et El Mesrane située dans
la wilaya de Djelfa à 300 km au sud d’Alger.
L’intégration des données optiques et radar, en
utilisant les systèmes de représentation de couleur
ITS (Intensité, Teinte, Saturation) et RVB (Rouge,
Vert, Bleu), a permis un meilleur rendu des états de
surface avec une distinction des différents types de
dunes, des limites du cordon dunaire et du réseau
hydrographique.



Analyse des Données issues de trois Stations du réseau GPS Permanent Algérien

Dans le cadre de ses activités, l’Institut National de Cartographie et de Télédétection (INCT) a Lancé un projet visant la définition d’un nouveau système géodésique tridimensionnel basé sur la technique du GPS permanent. Sur 1’ensemble de neuf stations GPS permanent algériennes prévues dans ce projet, trois stations sont déjà opérationnelles, à savoir celles d’Alger, d’Oran et de Constantine. Le traitement des données issues do ces trois stations s’effectue avec le logiciel scientifique de l’université de Berne « Bernese GPS Software Version 5.0 ». La difficulté de l’emploi de cc logiciel et le caractère fastidieux de la préparation des traitements ainsi que les critères de choix des paramètres de calcul ont contraint l’INCT à automatiser au maximum son emploi. L’objectif de cet article consiste d’une part, à définir une méthodologie de contrôle de la qualité des données de trois stations GPS permanent algériennes (Alger, Oran et Constantine) afin de s’assurer des performances et du choix des sites des récepteurs GPS (satellites visibles, effet multi-trajet, saut de cycles... ) : et d’autre part, à effectuer une étude comparative des résultats fournis par le logiciel Bernese 5.0 en modes interactif et automatique (BPE) en utilisant les deux scripts PCF PPP et PCF RNX2SNX. Les résultats obtenus ont montré que le module
d’automatisation BPE fournit une solution proche de celle obtenue par le mode interactif.



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