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Numéro 21

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Modification du Noyau Intégral de stokes : Etude des Performances

La détermination du géoïde par la méthode de Stokes exige au préalable des données gravimétriques bien réparties sur la totalité de la terre. En revanche, dans le cas d’une absence d’une couverture gravimétrique globale, la méthodologie adoptée pour résoudre l’intégrale de Stokes repose uniquement sur la connaissance de la gravité locale ou la zone d’intégration est limitée. Par conséquent, la procédure de troncature du domaine d’intégration engendre des erreurs qui peuvent perturber d’une façon significative l’estimation du géoïde. Afin de minimiser les effets de ces erreurs et de garantir une solution fiable, nous proposons à travers cet article une technique connue sous le nom « modification du noyau intégral de Stokes ».



Méthodologie D’analyse De La Qualité Des Réseaux Géodésiques Bidimensionnels

La méthodologie d’analyse de la qualité d’un réseau géodésique, présentée dans cet article, repose sur trois concepts : la fiabilité, la robustesse et la précision interne du réseau. L’analyse de la fiabilité du réseau permet de détecter les observations aberrantes (outliers) non détectables par l’analyse stochastique. L’analyse de robustesse du réseau a pour but l’évaluation fine des effets des erreurs d’observations sur le réseau en utilisant le concept du tenseur de déformation. Enfin, l’évaluation de la qualité interne du réseau concerne l’application de la S-transfor-mation sur les paramètres du réseau et leurs matrices variances covariances dans le but de minimiser les erreurs extrêmes des observations. L’application a porté sur l’analyse d’un réseau géodésique bidimensionnel (2D) composé de 13 points géodésiques du premier ordre (Nord Sahara 1959), situés dans la région Nord Ouest du pays. Les différents résultats obtenus lors de l’analyse sont illustrés.



Elaboration d’un SIG pour la Gestion des Réseaux Géodésiques

Le thème développé à travers cet article porte sur la conception, la réalisation et la mise en place au niveau du CTS un système d’information géographique (SIG) de l’état des divers réseaux géodésiques. L’usager de ce système dispose de fonctionnalités d’interrogation spatiale et sémantique permettant de répondre a toute requête visant à s’informer de l’existence d’une donnée géodésique quelconque sur une région. La réalisation de ce SIG a nécessité un inventaire et une analyse de l’existant qui a permis de classer les données en quatre domaines (réseau gravimétrique. réseau de nivellement. réseau géodésique terrestre et réseau géodésique spatial GPS). L’élaboration des schémas conceptuels par domaine a permis. Enfin, les règles d’interrogation diversifiées sémantiques et l’implémentation de la partie descriptive sous le SGBD « Access ». Le passage des tables sémantiques vers le graphique est effectué, sous l’environnement « Mapinfo », par la création de cartes des divers réseaux, tout en reliant l’information graphique a ces attributs sémantiques dans la base. Enfin, les règles d’interrogation diversifiées sémantiques et spatiales sont assurées par des interfaces, « Mapbasic », bien adaptées aux besoins des utilisateurs de l’information géodésique.



Conflits d’Usages et Dynamiques Spatiales ; les Antagonismes dans I’ Occupation des Espaces Périphériques des Grandes Villes en Algérie, Cas d’Oran

L’urbanisation gagne du terrain en Algérie, sur les côtes comme à l’intérieur et le long des axes de transport, et le pays compte aujourd’hui quatre fois plus de villes qu’il y a un siècle. Aujourd’hui, les villes algériennes d’une manière générale ont réussi à s’imposer dans leur région et à dynamiser l’économie régionale voire nationale. Mais revers de cette urbanisation « réussie », le fait urbain conquérant gagne sans conteste du terrain et engendre un phénomène aux conséquences environnementales lourdes. La pression urbaine sur les terres agricoles est préoccupante surtout autour des grandes agglomérations, les collectivités locales disposent pourtant d’une panoplie d’instruments d’intervention, mais devant leur inefficacité, il faut poser la question du partage des taches entre les différents acteurs. Le but de cette étude est de mettre en relief les changements survenus ces dernières décennies par le biais d’une étude de cas (agglomération oranaise), le processus de débordement d’une grande ville sur son espace périphérique. Et aussi d’attirer l’attention sur la question de la sauvegarde des ressources agricoles autour des grandes villes.



Conséquences de I’Altération des Gneiss Arkosiques sur la Topographie Locale, (Massif de I’Edough Annaba, N.E Algérien)

La zone d’étude, située sur le flanc NE du massif de l’Edough (région de Annaba), se caractérise par un climat de type méditerranéen. Le massif est un des plus arrosé d’Algérie (entre 750 et 1200 mm/an). L’étude s’est portée le long d’un profil sur des gneiss arkosiques à flanc de coteau localisé entre la côte 550m et 450m. Ces roches montrent une composition minéralogique très homogène. Les minéraux dominants sont le quartz, les feldspaths et les micas. La fraction argileuse, plus abondante a la base du banc, est représentée par l’illite el la montmorillonite. A I’ opposé de la minéralogie, la chimie de ces gneiss est très hétérogène. Les analyses chimiques du matériel prélevé du sommet vers la base du banc révèlent une évolution progressive dans la composition chimique en terme de gains et de pertes en Ca, Na, K, Fe, et Mg. Les valeurs de CIA (Chemical Index of Alteration) suggèrent que les gneiss arkosiques ont subi une importante altération chimique. La présence de phases argileuses dans la roche a eu pour effet de modifier la topographie locale en formant des ondulations dont la fréquence est croissante vers le bas du banc gneissique plus riche en minéraux argileux.



Identification des Facteurs de Variation du Chimisme de I’Eau dans un Milieu Cristallin

Située au nord-est de l’Algérie, la partie centrale du massif de l’Edough est constituée essentiellement de gneiss et de migmatites à intercalations de marbres et d’amphibolites. L’altération superficielle de la roche mère (gneiss) a permis le développement d’un sol épais de près de 10 mètres, qui constitue un aquifère exploité pour l’alimentation en eau potable. La décharge naturelle de ce système hydrogéologique se réalise par un ensemble de sources qui se répartissent selon deux directions préférentielles d’orientation NE-SW et NW-SE. Ces dernières correspondent aux directions de deux familles de failles conjuguées. L’alimentation de l’aquifère est essentiellement due a l’infiltration des eaux de précipitation d’une valeur moyenne de 1040 mm/an (1978 a 2006). L’étude des caractéristiques physico-chimiques des eaux de l’aquifère du massif cristallophyllien de l’Edough est basée sur les résultats analytiques obtenus pour une série d’échantillons, de périodicité de 15 jours, réalisés entre Juin 2005 et Février 2006. Partant d’un traitement statistique, les principaux processus responsables de l’évolution chimique observée au niveau de l’aquifère ont été identifiés. L’infiltration des eaux météoriques est responsable de la dilution des éléments chimiques et de l’augmentation des teneurs en potassium. L’apport des eaux usées est responsable de l’augmentation de la minéralisation, en particulier à proximité du village de Seraidi. La matrice rocheuse de l’aquifère est soumise selon l’apport du gaz carbonique à une dissolution qui explique une partie de la minéralisation des eaux souterraines. Dans cette étude, les réseaux de neurones artificiels ont été utilises pour simuler les débits et la minéralisation des sources et d’appréhender par conséquent l’influence des facteurs physico-chimiques, climatiques et notamment des caractéristiques structurales sur le comportement des sources.



Aérotriangulation Analytique : Compensation par Faisceaux

Le thème développé à travers cet article porte sur le processus de compensation d’un bloc de photographies par la méthode de faisceaux. Le but de cette étude est l’élaboration d’un programme d’aérotriangulation par la méthode itérative, et ce indépendamment de l’instrument de mesure, ce qui facilitera aisément son emploi. L’application a porté sur un jeu de photographies de la région dArzew, à l’échelle du 1/20000, équipées en points de stéréopréparation. Les résultats obtenus par la technique des faisceaux sont de meilleure qualité que ceux obtenus par les modèles indépendants (M4-3 ou M7) ou par bande.



Méthodes de Correspondance d’lmages Numeriques

Le principe de la stéréovision consiste à utiliser plusieurs images d’une même scène prises sous différents points de vue. Ceci permet de déduire des informations 3D sur la scène a partir de ses projections 2D sur les images. Les applications de la stéréovision sont diverses : navigation pour la robotique. Construction de carte et reconnaissance aérienne, reconstruction d’objets, etc. Néanmoins, la détermination de la position d’un point dans l’espace n’est possible que si la position de sa projection dans chaque image est connue. En raison, principalement des ambigüités (occultations, réflexions des surfaces, manque de textures. .etc.), il n’existe pas de solution globale de mise en correspondance. En général, pour résoudre ce problème, un certain nombre de contraintes (par exemple la géométrie épipolaire) et d’hypothèses (illumination globale constante, surface uniforme, etc.) sont considérées. Le présent article a pour objectif de présenter quelques méthodes de mise en correspondance d images stéréoscopiques permettant de pallier le problème d’ambigüités.



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