Le transport solide en Algérie enregistre les valeurs les plus élevées de la
planète. Le bassin versant du Cheliff, l’un des plus grands de l’Algérie du nord,
est soumis à une forte érosion hydrique. Le sous bassin versant Harreza n’a pas
échappé à ce phénomène et se dégrade d’une année à l’autre sous l’effet de
l’érosion hydrique. Les sédiments arrachés sont transportés par l’oued Harreza
pour se déposer à l’aval dans le barrage du même nom. Dans une région semi
aride comme celle de Cheliff, l’envasement s’effectue surtout lors des crues.
L’utilisation des données de la teneur en sédiment et le débit liquide de l’oued
Harreza d’une durée de 20 années, a donné une relation puissance entre les deux
paramètres pour une série globale de crues. Le taux d’abrasion du bassin de
Harreza a été évalué à 470 t/km2
.an.
La présente étude évoque un patrimoine culturel national ou plutôt mondial,
puisqu’elle existe seulement dans 50 pays du monde. Connue sous les noms
qanât en Iran, Khettara au Maroc, Kariz au Pakistan et en Afghanistan, la
Foggara est un système hydraulique ancestral de captage et de distribution
d’eau. Composée d’une canalisation ou d’une galerie souterraine et équipée de
puits d’aération, elle capte les eaux de la nappe pour l’alimentation du ksar et
l’irrigation de la palmeraie. Il existe des Foggaras qui sont alimentées par la
nappe du Continental Intercalaire à partir du plateau de Tadmait, véritable
Château d’eau des Foggaras. D’autres sont par contre alimentées par la nappe
phréatique du Grand Erg Occidental. A la sortie de la galerie, l’eau remonte à la
surface libre et le réseau d’irrigation, très bien adapté à la topographie du
terrain, assure par gravité l’irrigation du dernier jardin.
Selon le dernier inventaire effectué par l’Agence national des ressources
hydriques en 1998, il ne reste que 903 Foggaras fonctionnelles réparties dans le
Touat, Gourara et Tidikelt. Aujourd’hui, ce nombre est revu à la baisse en
raison de l’effondrement des galeries causé par les crues et l’ensablement.
Actuellement, le bassin versant du Sebou au Maroc se trouve menacé par une
pollution intensive, vu l’énorme volume des rejets de la ville de Fès. La
pollution totale rejetée par la ville de Fès s’élève à 100000 m3
/j ; elle atteindra
120000 m3
/j à l’horizon 2015 (RADEEF, 2007). L’utilisation agricole des eaux
usées de l’oued Fès et Sebou au niveau de la région de Fès est plus intense et
vise essentiellement les cultures maraîchères. Cette utilisation s’accompagne de
risques sanitaires dont l’évaluation nécessite la connaissance des caractéristiques
physico- chimiques et microbiologiques de ces eaux. Les résultats obtenus au
cours de cette étude indiquent que la qualité physico-chimique et
microbiologique des eaux utilisées pour l’irrigation des cultures ne répond pas
toujours aux critères d’utilisation des eaux usées en agriculture. Toutefois, les
stations situées respectivement en amont de la ville de Fès et en amont de la
confluence d’Oued Fès et Sebou sont légèrement susceptibles de satisfaire les
critères fixés par l’OMS. Par contre, les eaux d’irrigation des stations situées en
aval des rejets de la ville de Fès et en aval de la confluence sont polluées sur le
plan chimique et bactériologique. Elles se caractérisent par de faibles teneurs en
Oxygène, des teneurs élevées en MES, DBO5, nitrate, K+
, phosphates, et des
taux élevés en métaux lourds tels que le Cr, Cu et Ni ainsi que par une présence
importante de coliformes et streptocoques fécaux qui dépassent les limites
fixées par l’OMS. La protection de ces eaux contre les contaminations diverses
est nécessaire et impérative pour que ces eaux servent encore en agriculture.
Les ressource en eau, qu’elles soient superficielles ou souterraines, ont un
impact direct sur le développement socio-économique d’une région. Ainsi, il est
indispensable avant toute tentative de mobilisation de bien étudier leur contexte
hydrogéologique. Une fois leur mode de gisement identifié, on opte pour le type
d’ouvrage le mieux adapté techniquement et économiquement. Dans la région
de Tlemcen, la conjoncture climatique se caractérise, depuis une trentaine
d’années, par une pluviométrie en baisse à laquelle s’ajoute une explosion
démographique qui a mené à une mobilisation intensive des ressources en eau.
Dans cet article nous apportons une contribution à l’analyse de la mobilisation
des ressources en eau dans la région de Tlemcen. Les ressources en eau de la
région sont elles mobilisées convenablement, rationnellement ou alors dans le
seul souci de répondre rapidement aux besoins de la population ?
De nombreuses moisissures ont été isolées du milieu marin, des sédiments et
des coquillages, suggérant que les océans représentent un vaste réservoir
fongique. En effet, les zones littorales, riches en matières organiques,
constituent un lieu idéal pour le développement fongique et il était donc
intéressant d’inventorier les espèces fongiques des eaux côtières occidentales
algériennes.
L’étude des aspects macroscopiques et microscopiques des souches isolées à
partir de l’eau de mer, des sédiments et des moules collectées à partir des
différentes zones d’études a montré la présence de plusieurs espèces différentes.
241 souches ont été isolées et identifiées, une dizaine de genres différents de
champignons en fonction des lieux, des types de prélèvements et de la
températures (12°C et 27°C) qui sont, par ordre d’importance Penicillium
55,18%, Aspergillus 8,29%, Muccorales 6,63%, Trichoderma 5,80%,
Cladosporium 3,73%, Fusarium 2,07%, Pullularia 1,24%, Acremonium 0,82%,
Alternaria 0,82 %, Verticillium 0,82%, Gliocladium 0,41%, Geotrichum 0,41%
et les non identifiés ou Mycéliums stériles 14,10%.
Les genres répertoriés sont connus pour produire des mycotoxines pouvant
représenter un risque toxique pour les coquillages ainsi que pour l’homme,
consommateur de ces fruits de mer.
In this study data from 30 catchments in the Chott Melghir basin in the semi-
arid region of southern East Algeria were analyzed to investigate changes in
annual discharge annual precipitation over the 1965-1994 periods. These data
were analyzed with the aid of Kendall test trend and regression analysis. The
results indicate that (1) the major variations in all catchments discharge in Chott
Melghir correspond well to the precipitation. (2) Changes in total annual
discharge of Chott Melghir were lower than changes in annual precipitation.
Annual precipitation decreased by 66 percent and annual discharge decreased
by 4 percent. (3) No significant trend is detected for annual discharge and
precipitation at major catchments up to 95% confidence level. The decreasing
trend in Chott Melghir discharge is mainly attributed to the decrease of
precipitation.
fr
Science de la terre, eau et environnement
LARHYSS Journal
Numéro 07
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