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Numéro 12

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Effets de la mise en repos sur les caracteristiques floristiques et pastorale des parcours steppiques de la region de laghouat (algerie)

En Algérie, la dégradation de l’environnement se manifeste avec acuité, notamment dans les zones steppiques. Ces dernières, sont en effet depuis plusieurs années soumises à une dégradation croissante qui touche essentiellement la ressource « parcours », cette dégradation résulte de la pression anthropique combinée aux aléas climatiques défavorables.
Dans le cadre d’une stratégie nationale de lutte contre la désertification et l’ensablement, l’état Algerien, à travers le Haut Commissariat du Développement de la Steppe (H.C.D.S.), a entrepris différentes actions de restauration et de réhabilitation, dont la mise en défens. Cette derniere consiste à mettre une aire dégradée à l’abri de toute action anthropique avec l’espoir d’une reconstitution naturelle du milieu, ce que nous tentons d’apprecier à travers cette étude camparative des caractéristiques floristiques et pastorales entre des parcours libres et des mises en repos faisant partie de l’observatoire CRSTRA/HCDS au niveau de la région de Laghouat au cours de l’année 2011 .
Les résultats obtenus montrent que les parcours mise en reposs présentent les meilleures caracteristiques floristiques (richesse floristique et taux de recouvrement) et aussi les meilleures caractéristiques pastorales (valeur pastorale, productivité pastorale, charge pastorale, biomasse totale) par rapport aux parcours libres, ce qui incite à multiplier cette action pour la restauration des parcours dégradés, avec une gestion rationnelle de ces parcours mis en défens après leur ouverture et cela par le respect de la capacité de charge.



La mise en repos : une technique de gestion des parcours steppiques

Le présent travail a pour objectif, la caractérisation floristique et écologique des végétations steppiques ainsi que leurs dynamique en relation avec les modes d’utilisation (protection prolongée, parcours libre). L’étude est réalisée dans trois stations de mise en repos avec une station témoin prise dans un parcours libre à proximité de Boussaâda : Stations Mise en repos (Marnouna , Roumena El-Gueblia et Badret El-Mokdsi ) et parcours libre (Sidi Ameur).A cet effet, 95 relevés phytoécologiques ont été réalisés. L’étude de certains paramètres de la végétation (Fsi, Csi, RGV, VP, Pe et le nombre d’espèce par placette) dans les différents sites d’observations a abouti aux résultats suivants : comparé aux parcours libres la végétation est plus productive et plus diversifiée dans les mises en défens ; on trouve un recouvrement moyen de la végétation de 58,66% entre mise en repos et plantation pastorale contre 46% dans le parcours libre. En termes de diversité floristique on trouve en moyenne 39.33 espèces dans les différentes stations, contre 30 espèces hors mise en défens. Les spectres biologiques bruts dans les 4 stations montrent une thérophytisation. Les spectres réels expriment la dominance des géophytes dans l’occupation de la surface du sol, à l’exception de la station de Bedret El-Mokdsi. Selon la valeur pastorale, deux classes de charges sont déterminées : Les trois stations(MD) se situent dans la classe 1(parcours en très bon état), alors que le parcours libre Sidi Ameur (603.99 Kg Ms/ha) est dans la classe4 (parcours en mauvaise état).



Note sur quelques caractéristiques de la marche de gros d’el-ghrouss (wilaya de biskra)

Biskra devient l’un des principaux bassins de production légumière du pays. Les cultures abritées produisent entre octobre et mars des tomates, piments et des poivrons dont plus de la moitié à El Ghrouss. Le dynamisme du marché s’est traduit par le fonctionnement de trois marchés de gros pour les légumes l’un à l’ouest à El Ghrouss et l’autre à l’Est à Mziraa et un troisième dans la ville même de Biskra. Grâce à ces marchés de gros, les agriculteurs des Zibans se sont donné les moyens de commercialiser leurs produits.
Ce travail s’intéresse au marché de gros d’El Ghrouss. Il tente d’analyser les stratégies de commercialisation des produits maraîchers dans ce marché et de déterminer l’aire de son influence et les contraintes auxquelles ce marché est exposé.



cartographie des risques d’erosion hydrique par l’application de l’equation universelle de pertes en sol a l’aide d’un systeme d’information geographique dans le bassin versant d’el hamel (boussaada) algerie

L’étendue du territoire national connaît de différentes formes de dégradation de son milieu naturel avec des particularités spécifiques à chaque territoire. Près de 50 millions d’hectares sont les surfaces menacées par la dégradation due à la désertification et l’érosion hydrique, dont 14 millions d’hectares en zones de montagne au Nord sont touchés par l’érosion hydrique, 32 millions d’hectares en zones steppiques sont directement affectés et/ou menacés par la désertification et 4,1 millions d’hectares de forêts soumises aux menaces des effets des changements climatiques. L’érosion constitue un grave problème environnemental, agricole et social qui affecte et menace d’immenses espaces de notre pays. Les conséquences les plus remarquables sont : appauvrissement généralisé des sols, baisse de la fertilité et stérilisation des sols, prolifération des espèces nuisibles au détriment des espèces utiles, dynamiques dunaires importantes par, l’envahissement des infrastructures socio-économiques, tempêtes de sables fréquents et exode rural de la population. La présente étude, cherche à mettre en relief la nature et l’ampleur des facteurs et paramètres contribuant à la dégradation du sol du fait de phénomènes naturels (climat aride avec des épisodes pluvieux qui se caractérisent par leur aspect orageux) et anthropiques (surpâturage, défrichements et feux de forêts …) et par voie de conséquence le barrage vert dans le bassin endoréique du Hodna. L’un des objectifs de ce travail est d’offrir une méthode de cartographie des zones à risques d’érosion par SIG on servant du modèle USLE (Universal Soil Loss Equation de Wischmeier et Smith, (1958, 1978). Le résultat nous a permis de dresser une carte où sont localisées les zones exposées aux plus forts risques d’érosion (faible, moyen, fort). Ce modèle permet de désigner le reboisement situé sur des zones à risques d’érosion importants sur lesquelles des aménagements antiérosifs doivent vraisemblablement être entrepris en priorité.Cette étude a été menée dans une région semi-aride, qui est la commune d’El Hamel située dans le sud-ouest de la daïra de Boussaâda « bassin du Hodna » wilaya de M’sila.



Vulnerabilite aux inondations dans les regions sahariennes - cas de doucen

Les inondations représentent un risque réel dans les régions sahariennes, où ils ont laissé des dégâts humains et/ ou matériels.
La commune de Doucen a été marquée par un événement exceptionnel de précipitation enregistré les 11, 12 et 15 septembre 2009. A titre indicatif, les précipitations ont atteint plus de 60 mm en 48 heures sur un total annuel estimé à 82 mm (75 %). Ce volume d’eau, inhabituel pour la région, a été un facteur déterminant dans le débordement de l’Oued Tamda.
L’objectif de cette étude est de produire la carte de vulnérabilité aux inondations de la zone de Doucen. La réalisation de cette carte passe par une étude hydrologique afin de déterminer le débit maximum de crues d’Oued Tamda.
L’utilisation des logiciels ArcGis et HEC-RAS, nécessite dans un premier temps la détermination du débit maximal de crue. En se basant sur ce dernier et le MNT, pour réaliser la carte de vulnérabilité.



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